KOBUdo

 

 

Les pratiques de cet art martial comprennent l’étude sur le maniement des armes d’Okinawa: (Bo, Saï, Tonfa et Kama). Notre Kobudo se pratique sous forme de techniques de base, de katas et de combats codifés et sécuritaires.

Le Kobudo possède un système de grades qui borne l’évolution du pratiquant.  Les armes sont fournis sur place par le Dojo.

 

Le style de Kobudo pratiqué au BudoKan Gaspé est le Seiya-ryu Budo.  Ce style de Kobudo découle principalement de deux sources: la Ryu-Kyu Kobudo Hozon Shinko Kai et le Chito-Ryu.

L’objectif du Seiya-ryu Budo est de permettre aux pratiquants d’avoir une expertise dans les principales armes du Kobudo. 

Pour atteindre cet objectif, des katas significatifs furent sélectionnés pour chacune des armes pratiquées.

 

Jean Noel Blanchette

Jean-Noel Blanchette

  • Kansho
  • Shihan, 6 ème Dan 

 

Francis Gendron-Troestler

  • Shidoin, 3 ème Dan Kobudo
  • Senseï

Bo:

Bâton long, entre 1,60m et 2,80m en bois dur, généralement de structure ronde. Le Bo est une arme majeure dans la famille du Kobudo. Le premier Bo utilisé en tant qu’arme n’était rien d’autre qu’ujn bâton-balancier porté sur les épaules pour transporter.

Saï:

Trident en métal constitué d’une tige centrale et d’une garde: arme du kobudo d’Okinawa. L’origine pointe vers la Chine. Comme toutes les techniques du Kobudo, celles du Saï était très proche de celles qui s’exécutaient autrefois à main nue sur l’île d’Okinawa. Cet arme n’étant le plus souvent que le prolongement de la main.

Tonfa:

Un des outils agraires utilisés autrefois par les paysans d’Okinawa pour se défendre. Le manche servait à faire toiurner les meules de pierres qui broyait les grains.

C’est sur l’île d’Okinawa qu’a eu lieu la sytématisation de l’emploi guerrier du tonfa. Généralement utilisé par paires, les tonfas sont des armes improvisées d’une redoutable efficacité.

Kama:

Faucille traditionnellement utilisée pour couper le riz ou la canne à sucre. Cet instrument devint une arme redoutable dans les mains expertes de paysans amenés à se défendre. Sur l’île d’Okinawa, le maniement de la faucille intégra il y a quelques quatres siècles le Kobu-jutsu, plus tard développé en Kobudo.