karaté-do 

 

 

La Voie de la Main Vide, le karaté traditionnel est par dessus tout, une discipline du corps et de l’esprit, un cheminement interne qui doit permettre au karatéka à travers les pratiques, de trouver le chemin vers l’être intérieur. 

Le karaté-do devient un Art Martial, voie vers la perfection de la nature humaine, vers la découverte du ”Soi” après avoir occulté le ”moi”.

Le seul but est la victoire sur soi-même, non sur autrui, victoire sur la peur, l’orgueil, l’intolérance, et la découverte d’une nouvelle liberté d’être, que le karatéka applique alors à tous les domaines de la vie.

Le karaté traditionnel pratiqué au BudoKan Gaspé est de style Shotokan et affilié à l’association de style: International Shotokan Karaté Federation (I.S.K.F.)

 

Karaté traditionnel Couleur
Groupe Enfants - Parents

Des classes sont créées afin que les enfants et les parents puissent pratiquer ensembles. Les parents font montres de patience afin de laisser les enfants apprendre à leur rythme. Les enfants évoluent avec des demis-kyus et les parents avec des kyus. Plus tard, quand la différence est trop grande, les parents peuvent joindre le groupe régulier, tout en continuant dans le groupe parents-enfants. Les examens de ceintures se font devant notre représentant I.S.K.F de Québec, Senseï Denis Houde.

Karaté pour les Sages

Ce groupe fut créé pour satisfaire aux besoins des ainés. Il s’agit du même programme que les réguliers mais exécuté sans vitesse, sans chi-mei et sans étirements excessifs. Ce groupe évolue lentement tout en étirant leurs gestes, en améliorant leur souplesse et en pratiquant leur mémoire. Ils font les kihons, les kumites et les katas, mais toujours en douceur. Ils évoluent au rithme de ceintures de couleurs émises par le BudoKan Gaspé.

Groupe régulier

Ce groupe évolue de façon normale dans notre karaté traditionnel Shotokan. Chaque niveau de ceinture comprend des Kihons, un Kata et un Kumite. Les examens de ceintures sont faits devant le représentant de notre Association de Style I.S.K.F.; Senseï Denis Houde. Les pratiques ont lieu deux fois par semaine.

Style de karaté de Funakoshi Gichin introduit au Japon en provenance d’Okinawa. Shotokan veut dire: École de la maison de Shoto, Shoto étant le nom de plume de Funakoshi. Le Shotokan fut à la base de l’un des quatres styles majeurs actuels de karaté: Shito-Ryu, Goju-Ryu et Wado-Ryu.

C’est Nakayama Masatoshi qui répandit le Shotokan à travers le monde vers la fin des années 50. En créant la J.K.A. (Japan Karate Association), il se donna les outils pour envoyer ses meilleurs instructeurs animer des stages un peu partout.

SHOTOKAN

Funakoshi Gichin (1869 – 1957). Il amena au début des années 1920 le karaté d’Okinawa au Japon, et fut de ce fait à l’origine d’une étape décisive qui donna à  (l’Art de la Main Vide) l’impulsion pour une diaspora mondiale aux ramifications infinies.

On lui a donné le titre de (Père du karaté) parce que son Shotokan fut le creuset où se forgèrent quantité d’experts qui acquérirent une renommée mondiale. On sait moins qu’il avait également eu un étroit contact avec le Kobudo.

L’ISKF est une organisation traditionnelle de karaté Shotokan, fondée par Maître Teruyuki Okazaki, qui a étudié directement auprès de Maître Gichin Funakoshi, le fondateur du karaté Shotokan. 

L’ISKF est une organisation à but non lucratif qui s’efforce de maintenir l’intégrité et les objectifs de Maître Funakoshi, notamment en suivant les directives et les principes énoncés par le Dojo Kun et le Niju Kun. L’ISKF est riche en tradition, mais progresse continuellement pour amener tous les pays à suivre ces mêmes directives. 

Hiroyoshi OKAZAKI

9ième Dan, Hanshi

Président et Chef-Instructeur

I.S.K.F (International Shotokan Karate Federation)

 

 

Denis HOUDE

7ième Dan

Responsable Québec ISKF

Alain GIROUX

3ième Dan

Responsable BudoKan Gaspé

La ceinture blanche au Karaté ou l’acceptation de soi…

Obtenir sa ceinture blanche est une étape qui, malgré sa facilité d’obtention, est difficile à franchir. Je vous mets au défi d’essayer et de me dire que vous vous êtes senti complètement à l’aise, sans penser au jugement des autres. 

Mettre un pied dans un dojo et s’initier à la pratique des arts martiaux, c’est entrer dans un monde complètement étranger où la marée de ceintures colorées qui nous entoure est comme une jungle terrifiante qui nous engouffre, un monde où pourtant il n’y a rien à perdre et tout à découvrir.

La ceinture blanche c’est l’apprentissage de l’acceptation de soi. Celle-ci peut s’avérer difficile à porter, difficile à assumer. Revêtir une ceinture blanche, c’est accepter de s’immerger dans un art où la hiérarchie ne se détermine pas par l’âge, le sexe ou les capacités physiques, mais par l’expérience et les connaissances acquises et ce au rythme de chaque individu. 

C’est découvrir un endroit où le respect, la discipline, l’entraide et le dépassement de soi sont à l’honneur. Un monde où l’on découvre que le jugement des autres et l’insolence n’ont pas leur place. C’est apprendre à se laisser aller et essayer en fonction de ses propres capacités, maîtriser la peur de soi face aux autres et mettre de côté la gêne du ridicule.

Il ne faut pas oublier que tous ont un jour commencé sur un même pied d’égalité dans la pratique des Arts Martiaux. Obtenir sa ceinture blanche c’est comme apprendre à marcher. C’est une étape d’exploration, il n’y a pas d’erreur, que des découvertes et des apprentissages. 

Parfois c’est après avoir mis les pieds dans la jungle qui nous effrayait tant au début, cet endroit que l’on a jugé à tort, que l’on y découvre en réalité une richesse insoupçonnée…